Auteur : Fréchette, Karine

Lancement du livre « La sous-scolarisation des hommes et le choix de profession des femmes »


La professeure Catherine Haeck et ses coauteurs, le Pr. Robert Lacroix, le Pr. Claude Montmarquette et le Pr. Richard E. Tremblay lancent un livre expliquant trois phénomènes liés au genre et au parcours d’éducation. Ils se sont premièrement penchés sur le fait que les femmes sont à présent plus diplômées que les hommes. Cependant, malgré cette tendance renversée, les différences dans les choix de profession et de disciplines faits par les hommes et les femmes se maintiennent. En retraçant le cours des soixante-quinze dernières années, les auteurs partagent leurs explications des causes possibles de ces phénomènes et en analysent les conséquences économiques et sociales. Enfin, ils proposent une série de mesures à mettre en place à la lumière de leur analyse.

Le livre sera disponible en librairie à partir du 20 mars.

Etienne Lalé reçoit le prix du Meilleur arbitre de la revue Labour Economics

Les éditeurs de Labour Economics, la revue de l’Association européenne des économistes du travail (EALE, https://eale.nl/), ont décerné au professeur Etienne Lalé le prix du Meilleur arbitre (Best Reviewer Award) 2021-2022. Le prix est accompagné d’une récompense de 1,000€. Dans son communiqué, l’éditeur en chef de la revue, Arthur van Soest, souligne :

”Like in other years, we had several nominations of excellent candidates and were able to select an outstanding winner. This year’s best reviewer award goes to Etienne Lale, associate professor of economics at the University of Quebec at Montreal. Etienne has written many thorough and constructive reports over the years (I counted 19 in the system he declined only once), for several different coeditors. Quoting from the nomination: “Etienne’s clear and conscientious reports have been of immense help to the authors and editor. He not only makes very good “big picture” comments but also is able to suggests ways forward to technical/methodological issues that ended up taking the paper to the next level.”

Atelier sur les enjeux économiques des inégalités démographiques

Cet atelier, organisé par Raquel Fonseca (ESG-UQAM, CREEI et CIRANO) et Marie-Louise Leroux (ESG-UQAM et CIRANO), porte sur la recherche liée aux enjeux économiques des inégalités démographiques. Les présentations portent sur les inégalités de genre, les inégalités intergénérationnelles, les inégalités de revenu et de richesse, et les inégalités de santé.

Le site pour s’inscrire et voir le programme se situe ici : un atelier sur les enjeux économiques des inégalités démographiques

Conférence CMSG à l'UQAM les 11 et 12 novembre 2022

La prochaine rencontre annuelle du Groupe Canadien d’Étude en Macro-économie (GCÉM) se tiendra du 11 au 12 novembre 2022 à l’Université du Québec à Montréal. Elle est organisée par le Département des sciences économiques de l’École des Sciences de la Gestion. Cette rencontre – la 36ème depuis que le GCÉM a été créé à Montréal par Steve Ambler, Paul Boothe et Louis Phaneuf – rassemblera 100 à 120 participants autour de 15 présentations et d’un discours principal. Les inscriptions pour la rencontre débuteront le 19 Septembre à l’adresse suivante : https://cirano.qc.ca/fr/evenements/1050.

Programme de la conférence

Nouvelle publication pour Marlon Seror dans l’American Economic Review

L’article « Migrants and Firms: Evidence from China », écrit par le professeur Marlon Seror, avec Clément Imbert (University of Warwick), Yifan Zhang (Chinese University of Hong Kong) et Yanos Zylberberg (University of Bristol) est paru dans l’American Economic Review.

Dans cet article, les auteurs s’intéressent à la transformation de la production urbaine sous l’effet de l’immigration rurale, dans les pays en voie de développement. Pour ce faire, ils ont recours à des données sur les établissements manufacturiers en Chine et utilisent des chocs de revenus agricoles pour identifier l’effet causal de la migration. Les auteurs montrent que, lorsque l’immigration rurale est plus élevée, la production manufacturière utilise plus intensément le facteur travail et la productivité décline. Ils mobilisent ensuite des données sur les brevets et explorent la réorganisation de la production grâce à l’analyse textuelle de descriptions précises des produits. Leurs résultats révèlent que l’immigration rurale induit à la fois une réorientation vers des technologies axées sur le facteur travail et l’adoption de variétés de produits à forte intensité de main-d’œuvre. Ce mécanisme caractérise sans doute nombre de pays lors de leur transformation structurelle. Inversement, l’automatisation rapide de l’industrie chinoise depuis une décennie est cohérente avec le ralentissement des flux migratoires des campagnes vers les villes.

Lien vers l'article

Nouvelle couverture médiatique pour Marlon Seror dans The Economist

Le magazine de référence The Economist a dédié une colonne à l’un des travaux du professeur Marlon Seror, co-écrit avec Alberto Alesina, David Yang (Harvard University et NBER), Yang You (Hong Kong University) et Weihong Zeng (Xi’an Jiaotong University).

Ce travail, intitulé « Persistence Despite Revolutions », pose la question suivante : peut-on éliminer la reproduction des élites en éradiquant les inégalités de richesse et d’éducation ? Pour répondre à cette question, les auteurs se penchent sur l’histoire de la Chine, où deux révolutions – la Révolution Communiste et la Révolution Culturelle – ont exactement mené un tel projet. Grâce à des annales locales nouvellement numérisées et à des données de recensement et d’enquête-ménage, ils montrent que les révolutions ont bien réussi à homogénéiser la population chinoise à court terme. Toutefois, les inégalités qui caractérisaient la génération d’avant les révolutions refont surface un demi-siècle après. Les individus dont les grands-parents appartenaient à l’élite prérévolutionnaire gagnent aujourd’hui 12% de plus et sont significativement plus éduqués que le reste de la population. Les auteurs mettent en avant le rôle du capital humain ainsi que du capital social dans ce rebond spectaculaire : les anciennes élites ont réussi à transmettre à leurs descendants certains savoirs et valeurs qui leur permettent aujourd’hui de se hisser au niveau de la nouvelle élite communiste, malgré la répression dont elles ont été victimes et la destruction de leur capital il y a 70 ans.

Lien vers l’article de The Economist

Lien vers le document de travail NBER

Nouvelle couverture médiatique pour Marlon Seror dans The Economist – 10.06.2022

Le magazine de référence The Economist a dédié une colonne à l’un des travaux du professeur Marlon Seror, co-écrit avec Alberto Alesina, David Yang (Harvard University et NBER), Yang You (Hong Kong University) et Weihong Zeng (Xi’an Jiaotong University).

Ce travail, intitulé « Persistence Despite Revolutions », pose la question suivante : peut-on éliminer la reproduction des élites en éradiquant les inégalités de richesse et d’éducation ? Pour répondre à cette question, les auteurs se penchent sur l’histoire de la Chine, où deux révolutions – la Révolution Communiste et la Révolution Culturelle – ont exactement mené un tel projet. Grâce à des annales locales nouvellement numérisées et à des données de recensement et d’enquête-ménage, ils montrent que les révolutions ont bien réussi à homogénéiser la population chinoise à court terme. Toutefois, les inégalités qui caractérisaient la génération d’avant les révolutions refont surface un demi-siècle après. Les individus dont les grands-parents appartenaient à l’élite prérévolutionnaire gagnent aujourd’hui 12% de plus et sont significativement plus éduqués que le reste de la population. Les auteurs mettent en avant le rôle du capital humain ainsi que du capital social dans ce rebond spectaculaire : les anciennes élites ont réussi à transmettre à leurs descendants certains savoirs et valeurs qui leur permettent aujourd’hui de se hisser au niveau de la nouvelle élite communiste, malgré la répression dont elles ont été victimes et la destruction de leur capital il y a 70 ans.

Lien vers l’article de The Economist.

Lien vers le document de travail NBER.

École des sciences de la gestion

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